Dans les crypto-actifs, il existe deux grandes familles : les jetons numériques et les pièces numériques.

Dans la première (la famille des jetons), il y a deux sous-catégories : les jetons de sécurité et les jetons utilitaires.


Les jetons utilitaires :


Les « utility token » (jetons utilitaires) sont des jetons numériques qui permettent un « droit d’accès » aux produits ou services proposés par une entreprise. Ils n’ont pas vocation à être des investissements. Les jetons utilitaires ne sont nécessaires que dans le cadre spécifique du projet pour lequel ils ont été créés. Ces jetons ne donnent aucun titre ou part de propriété d’une entreprise. Les entreprises utilisent ce type de jeton afin de susciter de l’intérêt pour leurs produits ou services fournis dans les écosystèmes de blockchains.

Tout comme un ticket de métro, il donne accès à un service de transport, mais n’est pas utile et n’a pas de valeur en dehors de celui-ci. Il ne donne pas non plus accès à la propriété de l’entreprise de transport.

La valeur d’un jeton utilitaire est en corrélation avec sa demande réelle pour l’utilisation du projet, mais aussi avec le nombre maximal de jeton émis.

Les ventes publiques de ces tokens sont appelées ICO (Initial Coin Offering).


Les jetons de sécurités :


Les « security token » (jetons de sécurités) sont des jetons numériques qui donnent un droit de propriété sur un actif non-numérique de la vie extérieure. Ces jetons sont soumis aux lois fédérales qui régissent les valeurs mobilières.

Nous pouvons par exemple, offrir sous forme de jeton de sécurité la représentation numérique des actions d’une entreprise, ou des droits de propriété d’un immeuble.

Les acheteurs de ce type de token espèrent tirer profit de leurs investissements comme pour des actions. Les jetons utilitaires exploitent la rapidité et l’efficacité de la technologie blockchain tout en bénéficiant des mesures réglementaires gouvernementales offrant une protection contre la fraude.

Les ventes publiques de ces tokens sont appelées STO (Security Token Offering).


Le test de Howey :


Ce test a été institué par la Cour suprême des États-Unis en 1946 afin de permettre une identification de la catégorie d’un actif. Puisqu’un jeton est un actif, il suffit que l’une des conditions suivantes soit validée pour classer un token dans la catégorie des tokens de sécurité, l’investissement est :

–> réalisé avec de l’argent.

–> effectué dans une « entreprise normale », « centralisée ».

–> exécuté avec la volonté de profit grâce aux efforts générés par le promoteur ou des tiers.

Si aucune de ces trois conditions n’est remplie pendant le test, alors cela signifie que le jeton étudié est utilitaire.

Il est difficile de pouvoir faire la différence entre ces deux types de jetons, mais j’espère avoir pu vous rendre les choses plus claires !

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